Les bacs dans les Côtes du Nord Polémique à propos du Service vicinal Le Service Vicinal dans le Finistère Les Ponts et Chaussées sous le régime de Vichy |
L'OCCUPATION
ALLEMANDE Le
Département des Côtes du Nord est occupé par les
troupes du III° Reich le 18 Juin 1940.La zone côtière
est interdite et il est indispensable de disposer d'un
"Ausweiss" spécial pour y circuler.Le Service
des Ponts et Chaussées est tenu dexécuter
des travaux pour le compte des autorités
d'occupation(remise en état de routes
stratégiques,déneigements,etc).Les Allemands
réquisitionnent du matériel,des véhicules et des
matériaux([1])
appartenant aux Ponts et Chaussées,destinées pour
l'essentiel à l'Organisation Todt chargée à partir de
1942 de construire le Mur de l'Atlantique en vue
d'empêcher le débarquement des forces alliées. Les Ponts et Chaussées sous le
Gouvernement de Vichy Le
Service des Ponts et Chaussées créé dans le
département au milieu du XVIII ° siècle sest
progressivement placé comme le gestionnaire de toutes
les infrastructures quil sagissent des routes
nationales et départementales, des ports de commerce,
des chemins de fer départementaux, des phares et
balises, de la coordination des transports terrestres,
etc. Ayant à sa tête un Ingénieur en Chef des Ponts et
Chaussées le service a des relations privilégiées avec
le Préfet et les notables départementaux. Loccupation
allemande et la mise en place dun nouveau régime
vont elles remettre en cause ce quasi « Etat
dans lEtat ». Cest ce que nous allons
examiner au cours des pages qui suivent qui vont mettre
en évidence l aboutissement de certains projets
engagés sous la troisième République et la poursuite
de lextension des attributions des Ponts et
Chaussées. LE REGIME DE VICHY LEPURATION DE LA FONCTION PUBLIQUE De
par la loi du 12 Juillet 1940 composant le Gouvernement
de lEtat Français,les Ponts et Chaussées sont
rattachés au Ministre Secrétaire dEtat aux
Communications,auquel sont également rattachés
les transports ainsi que les Postes et Télégraphes et
Téléphones. Dés
le 17 Juillet le Gouvernement du Maréchal Pétain
décrète une loi permettant de relever tous les
fonctionnaires et magistrats qui ne plaisent au
nouveau régime. Les agents relevés perçoivent pendant
trois mois leur traitement ; Après cette période
transitoire certains sont mis à la retraite
doffice,dautres sont placés en
disponibilité avec une indemnité attribués pendant
quatre à neuf mois selon leur situation familiale.Les
conditions daccès aux emplois publics sont,le
même jour ,réservés aux citoyens nés de père
français, les magistrats et fonctionnaires ne
remplissant pas cette condition sont immédiatement
réputés démissionnaires de leur fonction et percevront
une indemnité calculée en fonction de leur ancienneté
dans ladministration. Le
14 Septembre le Secrétaire dEtat général des
travaux et des transports demande aux chefs de service de
lui faire parvenir avant la fin du mois leurs
propositions permettant de relever de leur fonctions les
fonctionnaires et y ajoutant ceux qui ont commis une
faute professionnelle,ceux qui font preuve dans
lexercice de leur fonction dune incapacité
ou dune inertie notoires, les rendant
inaptes ;les fonctionnaires qui manifestent une
activité extra-professionnelle incompatible avec
lexercice normal de la fonction. La
durée du travail des cantonniers est ramenées à 48
heures hebdomadaires par circulaire du 22 Juillet 1940
,cette durée pouvant être modulée jusqu'à 54 heures
en été et 42 en hiver. Du fait de larrêt des
hostilités et du chômage il est nécessaire de partager
le travail. LA REPRISE DE LA PRODUCTION LEtat
prend à sa charge les travaux de déblaiement et
darasement des constructions détruites par faits
de guerre,la délimitation des zones à déblayer ainsi
que lexécution des travaux sont assurés par les
Ingénieurs des Ponts et Chaussées. (Loi du 12 Août
1940). Un crédit de 100 Millions de Francs est inscrit
pour ces travaux au budget du Ministère de
Communications. La
production industrielle est placée sous lautorité
de comités dorganisation dans chaque branche au
niveau national, puis au niveau départemental. Tous les
syndicats ouvriers, patronaux et organisations
professionnelles sont dissous par la loi du 16 Août
1940. Dans
le B.T.P un comité dorganisation du bâtiment et
des travaux publics est mis en place au niveau national
en Décembre 1940 auxquelles sont rattachées 18 branches
réparties en deux commissions consultatives, lun
pour le bâtiment( maçonnerie, ciment armé, couverture,
etc ) ,lautre pour les travaux publics(
terrassements, routes, travaux souterrains, travaux
maritimes et fluviaux, etc). Un
comité départemental existe dans chaque
département ; Dans les Côtes du Nord il est
présidé par M. Richet assisté dun secrétaire
général, M. Petit. Ce comité va jouer un rôle
important dans la mobilisation des entreprises lors de la
construction du Mur de lAtlantique. Le
fonctionnement du Comité est assuré par une cotisation
obligatoire des entreprises égale à 0,90 % des salaires
avec une majoration temporaire de 0,50 % au cours du
premier semestre 1942 afin de rembourser les emprunts
contractés par le C.O.B.T.P. En Novembre 1942 les
entreprises de travaux électriques disposent de leur
propre Comité dorganisation et ne sont plus
rattachées au C.O.B.T.P. LES RESTRICTIONS DE CIRCULATION La
circulation automobile est sévèrement réglementée en
Août 1940, une autorisation spéciale est nécessaire
dont pourront bénéficier les véhicules strictement
indispensables au fonctionnement des services publics ou
dintérêt public,etc. La
falsification des pièces constituant une autorisation de
circuler est punie dune peine de six mois à trois
ans demprisonnement et à la confiscation du
véhicule. Les
autorisations sont de trois types. S.P pour les services
publics, S.R pour les services de ravitaillement ( puis
en Août 41, I.G pour les activités à caractère
général )et A.T pour les autorisations temporaires et
sont apposées sur le pare-brise de la voiture pour
faciliter les contrôles. En 1941 les durées de
validité de ces autorisations sont limitées à un an
pour les premières, six mois pour les secondes et
seulement sept jours pour les temporaires et délivrées
après avis dune commission
départementale dans laquelle siège aux cotés du
Préfet ,lIngénieur en Chef des Ponts et
Chaussées. Les
conducteurs des véhicules des administrations doivent
être munis dun bon de sortie ou dun ordre de
mission délivré par le chef de service. Quelques
mois plus tard, le 30 Novembre 1941, une loi institue
dans chaque département un service de la circulation et
du roulage chargé dassurer lutilisation la
plus rationnelle et la plus économique de tous les
véhicules civils de transport routier,public et privé.
Placé sous lautorité du Préfet, assisté de
lIngénieur en Chef des Ponts et Chaussées,il a
dans ses attributions lorganisation des transports
routiers notamment en matière de coordination, la
délivrance des autorisations de circuler,la délivrance
des licences dachat des véhicules ainsi que la
répartition des carburants,pneumatiques,pièces
détachées nécessaires aux véhicules. Bref un service
stratégique pour contrôler tout ce qui circule dans le
département. Cependant
les difficultés rencontrées pour le maintien des
transports indispensables a la vie du pays se sont
sensiblement accrues :pénurie de carburants et
lubrifiants,raréfaction des pneumatiques,réduction des
parcs de matériel déclare les sécrétaires dEtat
aux communications, Robert Gibrat, et le Conseiller
dEtat , secrétaire général de la Police, René
Bousquet en Octobre 1942. Il apparaît que la meilleure
solution consiste à placer sous lautorité de
lIngénieur en Chef des Ponts et Chaussées la
totalité du service du roulage et non plus sous celle du
Préfet. Grâce à la collaboration du groupement
départemental des transports routiers il pourra
planifier les transports publics et privés dans
lintérêt général. Aux moment où larrêt
presque total des travaux décharge des ingénieurs de
leur activité normale, ils pourront toute mesure dans
une matière aussi actuelle et vivante, jai la
conviction quils se montreront dignes de la
confiance qui leur est faite ajoute le secrétaire
dEtat Gribat quelques jours plus tard. Il demande
que lIngénieur des Ponts et Chaussées chargé de
larrondissement des transports sy consacre à
plein temps et que des Ingénieurs des T.P.E lui soit
adjoint. Une coordination au niveau régional est mise en
place sous la houlette dun inspecteur général des
P et C. Le
1° Décembre 1942 il est demandé aux subdivisionnaires
de prêter leur concours aux services départementaux de
la répartition des pneumatiques, en ayant pour mission
de vérifier létat des pneus anciens des
véhicules de particulier avant de décider de la
nécessité de les remplacer. Pour ce travail
supplémentaire ils recevront une prime mensuelle de 100
Francs , lobjectif étant de limiter les
demandes au strict nécessaire en cette période de
pénurie. LES NOUVELLES ATTRIBUTIONS DES PONTS ET
CHAUSSEES Par
circulaire dAoût 1940 tous les travaux exécutés
sur les bases aériennes civiles sont confiées aux
Ingénieurs des Ponts et Chaussées qui devront se
considérer comme les représentants des intérêts
généraux de linfrastructure, sans laquelle il
ny a pas daviation,ne pas craindre en
conséquence davoir sur ce domaine qui leur est
confié des vues personnelles et des idées davenir
et ne pas hésiter à prendre toutes les initiatives
nécessaires . Pour obtenir une collaboration efficace il
importe quà tous les échelons des contacts
existent entre les ingénieurs des Ponts et Chaussées et
les utilisateurs présents et futurs qui sont à même de
préciser dans le détail les besoins à satisfaire. Les
utilisateurs futurs visés dans cette circulaire sont
bien évidemment les officiers de la Luftwaffe. En
1941 les ponts et Chaussées doivent se doter dans chaque
département dun arrondissement des transports
chargé de la coordination des transports ferroviaires et
routiers, ainsi que du contrôle des chemins de fer
dintérêt local. La
même année ,en Octobre paraît la loi réglementant
lintervention des fonctionnaires des Ponts et
Chaussées dans les affaires intéressants les
collectivités et établissements publics. ; dans
les domaines de la gestion de services,les
études,projets,devis,exécution de travaux et contrôle
de concessions,régies ou affermages qui relève de leur
compétence technique. Lintervention peut être
permanente ou occasionelle et ne peut inetrvenir
quaprès une demande de la collectivité et une
décision favorable du Ministre des communications. Ces
services sont rémunérés à raison de 3 % pour les
concours permanents du montant des dépenses du service
géré et selon un barème dégressif pour les concours
occasionnels( 4% jusqu'à 100 000 F, 3% entre 100 000 F
et un million de F,etc) . Les sommes ainsi recueillies
servent à verser des honoraires aux Ingénieurs des
Ponts et Chaussées et Ingénieurs des T.P.E. Ces
dispositions remplacent celles en vigueur depuis
longtemps,en fait depuis le XIX ° siècle quand les
Ponts et Chaussées se sont imposés comme le service
technique de toutes les collectivités.(décret du 14 Mai
1908). La
gestion du service vicinal est assimilé à un concours
permanent des Ponts et Chaussées pour le compte du
Département. Ainsi la circulaire du 26 Novembre 1941
précise que le montant de lindemnité à verser à
lEtat sera de 2,25 % squ'à la fin des
hostilités . Ce pourcentage sera appliqué aux dépenses
dentretien et de construction des chemins vicinaux
au cours de lannée y compris les achats de
matériaux et les salaires des cantonniers. Un article
spécial sera ouvert au budget au Chapitre 4 ( Frais de
gestion du service vicinal).
Des dispositions identiques sont appliquées à la
gestion de la voirie communale. LA LUTTE CONTRE LE CHOMAGE Afin
de tenter de résoudre les problèmes de chômage sont
créés en Octobre 1940 des offices départementaux et
régionaux du travail chargés de procéder au placement
des travailleurs privés demplois. La
gravité du problème posé par limportance du
chômage rend particulièrement impérieux pour les
ingénieurs le devoir dapporter un concours aussi
efficace que possible à la mise en uvre de la loi.
Ceux- ci sont chargés délaborer dans les
meilleurs délais des programmes de travaux qui
pourraient être réalisés par de la main doeuvre
fournie par le Commissariat à la lutte contre le
chômage ,cest à dire tous ceux qui utilisent
principalement de la main duvre ,ne
nécessite quun outillage et des installations
restreints et des transports de faible importance,
ou les chantiers comportant de gros
terrassements.(travaux de déblaiement, aménagements
daccotements, élargissement de plates-formes,
établissement de champs de visibilité, curage ou
établissement de fossés, travaux de carrières, etc).
Les équipes comporteront entre 50 et 200 ouvriers quand
il sagira de travaux simples, alors que les
spécialistes peuvent être employés individuellement. Dans
une circulaire du 21 Janvier 1941 il est fait état de
100 000 travailleurs occupés sur les chantiers du
Secrétariat dEtat aux communications dès Novembre
1940, après les ralentissements des travaux du fait de
lhiver il est demandé aux Ingénieurs en Chef de
doubler le nombre de travailleurs en Mars-Avril malgré
les difficultés dapprovisionnement en matériaux
et les restrictions des transports, ainsi que les
problèmes dencadrement. Il est demandé de puiser
dans les cadres au chômage pour étudier les
projets,surveiller et diriger les chantiers. Le Ministre
Berthelot conclut sa circulaire en indiquant
que » le corps des Ponts et Chaussées a
un grand rôle à jouer dans lélaboration de
la France nouvelle ;en construisant, vous affirmerez
le réveil de notre pays » Dans
les Côtes du Nord plusieurs centaines de chômeurs sont
mobilisé par les Ponts et Chaussées et la ville de
Saint-Brieuc pour des travaux routiers en
Octobre-Novembre 1940, environ 4 000 ouvriers doivent
être employés pendant quelques mois en attendant la
reprise des activités économiques. Pendant lhiver
800 personnes sont encadrées par les Ingénieurs des
T.P.E. Loptimisme
du régime lamène à élaborer un programme
déquipement national dont la première tranche
sera réalisée en dix ans ( loi du 6 Avril 1941).
Un programme décennal déquipement routier. Des
préfets régionaux sont institués en Avril 1941
qui reçoivent notamment les attributions en matière de
production et de ravitaillement alimentaires. En
1941 les ponts et Chaussées doivent se doter dans chaque
département dun arrondissement des transports
chargé de la coordination des transports ferroviaires et
routiers, ainsi que du contrôle des chemins de fer
dintérêt local. Quelques
mois plus tard, le 30 Novembre, une loi institue dans
chaque département un service de la circulation et du
roulage chargé dassurer lutilisation la plus
rationnelle et la plus économique de tous les véhicules
civils de transport routier, public et privé. Placé
sous lautorité du Préfet, assisté de
lIngénieur en Chef des Ponts et Chaussées, il a
dans ses attributions lorganisation des transports
routiers notamment en matière de coordination, la
délivrance des autorisations de circuler, la délivrance
des licences dachat des véhicules ainsi que la
répartition des carburants, pneumatiques, pièces
détachées nécessaires aux véhicules. Bref un service
stratégique pour contrôler tout ce qui circule dans le
département. LA FIN DU SERVICE VICINAL Le
coup de grâce du service vicinal est donné par le
Régime de Vichy([2])
qui, outre la suspension des Conseils Généraux,
prononce la fusion du Service Vicinal avec les Ponts et
Chaussées. La
loi portant rattachement des services de la voirie
départementale et vicinale à ladministration des
Ponts et Chaussées est promulguée le 15 Octobre
1940.Elle prend effet au 1° Janvier 1941 et les
modalités dapplication seront précisées
par des décrets. Le
premier paraît le 26 Décembre 1940 et apporte les
précisions utiles à cette fusion sous l'autorité des
Ingénieurs de l'Etat. Le Service Vicinal a vécu ! Le
décret de Décembre 1940 précise les dispositions
applicables dorénavant aux services et aux agents des
anciens services vicinaux " le service
ordinaire des Ponts et Chaussées assure dans chaque
Département, sous l'autorité respective du Préfet et
des Maires, la gestion des chemins départementaux et
celle des chemins vicinaux. Il remplit à cet effet
toutes les fonctions dévolues au service vicinal (Art.
1).Le recrutement de fonctionnaires du service vicinal
est définitivement arrêté." Les
agents du service vicinal deviennent fonctionnaires de
l'Etat et sont rattachés à l'administration des Ponts
et Chaussées dans un cadre latéral. Le nombre de postes
d'Ingénieurs des Ponts et Chaussés du cadre latéral
est limité à 35 (soit le nombre de Départements ayant
conservé jusqu'en 1940 l'autonomie de leur service de
voirie).Les cantonniers et cantonniers-chefs de la voirie
départementale continuant à faire partie du cadre
départemental et à être payés par le Département.
Celui-ci est tenu de verser à l'Etat un fonds de
concours équivalent aux traitements des agents
transférés dans les services des Ponts et Chaussés.([3]) Le
Préfet est chargé de transmettre au Secrétariat
dEtat chargé des Communications des propositions
concernant le montant de la participation financière qui
sera demandée au Département, un projet de
lorganisation de lensemble des services de
voirie du département avec indication des
arrondissements et des subdivisions, la composition des
bureaux, létat numérique des effectifs avec des
propositions de reclassement du personnel vicinal classé
dans le cadre latéral. Lélaboration des
directives techniques et linspection générale du
service vicinal sont confiés aux Ponts et Chaussées.
Les cantonniers du service vicinal sont assimilés aux
cantonniers des services ordinaires des Ponts et
Chaussées, cette intégration devant seffectuer
dans un délai de deux ans le temps den étudier
lincidence sur le budget départemental.(Circulaire
du 5 Février 1941). La
même année ,en Octobre paraît la loi réglementant
lintervention des fonctionnaires des Ponts et
Chaussées dans les affaires intéressants les
collectivités et établissements publics. ; dans
les domaines de la gestion de services, les études,
projets, devis, exécution de travaux et contrôle de
concessions, régies ou affermages qui relève de leur
compétence technique. Lintervention peut être
permanente ou occasionnelle et ne peut intervenir
quaprès une demande de la collectivité et une
décision favorable du Ministre des communications. Ces
services sont rémunérés à raison de 3 % pour les
concours permanents du montant des dépenses du service
géré et selon un barème dégressif pour les concours
occasionnels( 4% jusqu'à 100 000 F, 3% entre 100 000 F
et un million de F, etc.) . Les sommes ainsi recueillies
servent à verser des honoraires aux Ingénieurs des
Ponts et Chaussées et Ingénieurs des T.P.E. Ces
dispositions remplacent celles en vigueur depuis
longtemps, en fait depuis le XIX ° siècle quand les
Ponts et Chaussées se sont imposés comme le service
technique de toutes les collectivités.(décret du 14 Mai
1908). La
gestion du service vicinal est assimilé à un concours
permanent des Ponts et Chaussées pour le compte du
Département. Ainsi la circulaire du 26 Novembre 1941
précise que le montant de lindemnité à verser à
lEtat sera de 2,25 % jusqu'à la fin des
hostilités . Ce pourcentage sera appliqué aux dépenses
dentretien et de construction des chemins vicinaux
au cours de lannée y compris les achats de
matériaux et les salaires des cantonniers. Un article
spécial sera ouvert au budget au Chapitre 4 ( Frais de
gestion du service vicinal). Des dispositions identiques
sont appliquées à la gestion de la voirie communale.
****** [1]
A Pontrieux 45 tonnes d'émulsion de bitume sont
prélevées par un officier allemand qui consent
cependant à établir un certificat de réception à
l'employé présent. [2]
Tous les députés des Côtes du Nord votent les pleins
pouvoirs au Maréchal Pétain à l'exception du Maire de
Dinan, Michel Geistdoerfer qui ne prend pas part au vote. [3] .Cette disposition ne sera abolie qu'en 1992 . |